On fait notre book :)

Pour ceux qui ne le savent pas encore, Incahuella s’est lancé dans une aventure d’un nouveau genre : écrire un livre !

Un livre ?! Pour qui ? Pourquoi ? Comment ?

  • Pour tous ceux qui aiment les belles photos, ceux qui rêvent d’aventure et pour les amoureux de la  nature, mais aussi et surtout pour les curieux en tout genre !
  • Parce que cette fois, nous ne voulons plus parler de nous, mais faire parler tous ceux que nous avons rencontrés et qui nous ont permis de mieux comprendre les enjeux écologiques des Andes.
  • En présentant un livre photo, avec quand même quelques mots, parfois même des phrases, qui vous permettront de vous coucher un peu moins bêtes chaque soir ^_^

Alors oui, nous n’en doutons point, vous êtes déjà entrain d’en trépigner d’impatience. Mais tout doux, il vous faudra attendre encore un peu. Ce seront plus probablement les cloches de Pâques que le père Noël qui déposeront à votre chevet ce futur best-seller !

Pour l’heure, Incahuella reste dans les bons plans et a pu imprimer son book photo gratuitement grâce à Pixum.fr, spécialiste de l’impression de livres photos numériques. Merci encore à eux !

Ne reste plus (simple broutille) qu’à : écrire le livre (commençons par le premier chapitre), trouver un éditeur, mais surtout TROUVER UN TITRE !  C’est là que, chers lecteurs, vous intervenez : une idée ? Révolutionnaire ? Poétique ? Vendeuse de rêve ? N’hésitez pas à nous faire parvenir vos suggestions. L’heureux gagnant* de ce nouveau concours se verra offrir un exemplaire de ce merveilleux chef d’oeuvre (et dédicacé s’il-vous-plaît !).

* : Le gagnant saura qu’il est l’heureux élu une fois notre livre publié… hihi ^^
Mathou fait la une
La quatrième de couverture
Et y a même une tranche ! La classe !
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Les dessous d’Incahuella

Et voilà, l’aventure Incahuella, c’est fini ! Dix-huit mois d’itinérance, dix-huit mois de paysages à couper le souffle, dix-huit mois de rencontres extraordinaires, mais tout ça, vous le savez déjà, on vous l’a raconté tout au long de notre périple. Alors pour clôturer en beauté nos récits, on vous propose un résumé de nos meilleures anecdotes, croustillantes ou effrayantes… Allez, c’est parti pour les dessous d’Incahuella !

Auto-stop le plus fou

- Pour quitter la Patagonie, nous levons le pouce, une voiture s’arrête, un peu brusquement, mais bon… Nous embarquons, et 5 minutes plus tard, nous manquons de nous retrouver dans le fossé après un sacré coup de volant de notre chauffeur, pour « éviter un nid-de-poule ». Puis, on rate de peu le talus. Cerise sur le gâteau, nous nous apercevons que les freins ne marchent plus, lorsque tout à coup, vient le passage d’un pont étroit à traverser au pied d’une grande pente, avec un camion qui arrive en face… « Pourvu qu’il ne s’engage pas, pourvu qu’il ne s’engage pas ! ». Pfffiiiiouuuuuu c’est passé… on l’a échappé belle ! Enfin, le soulagement, notre chauffeur s’arrête. « Les filles, si vous voulez, demain je vais à Puerto Montt, si vous m’attendez, je vous emmène »  …

- Nous essayons de quitter le Perito Moreno pour rentrer à El Calafate. Toutes les voitures nous snobent. Finalement, un camion-benne s’arrête. Le chauffeur descend et frappe trois coups sur la benne. Nous on se demande bien pourquoi, quand tout à coup, surgissent, une, puis deux, puis 15 têtes par-dessus le camion. Et oui, à croire que nous ne sommes pas les seules à lever le pouce dans le coin !

- Pour nous rendre dans le parc de Queulat, la route est longue et peu fréquentée… Nous désespérons de trouver un véhicule et marchons depuis un bon moment déjà. Et là, une Jeep de l’armée chilienne s’arrête, nous fait signe de les rejoindre au plus vite, et redémarre aussi sec. Entassées à l’arrière, nous comprenons mieux les raisons de leur empressement: plusieurs bus de jeunes soldats nous suivent de près, et il ne faudrait pas que les nouvelles recrues voient leurs officiers prendre 3 demoiselles en stop, ça ferait trop jaser !

Des rencontres carrément insolites

- Toujours en pratiquant  notre activité favorite : le stop, c’est cette fois le député de la région de Frutillar qui nous laisse grimper dans sa voiture, parce qu’aujourd’hui, son chauffeur est en congé. De fil en aiguille, non seulement il nous permettra de passer le nouvel-an mapuche au sein d’une communauté, mais en plus il nous trouvera un logement et nous invitera à une soirée BBQ et karaoké chez lui.

- Dans la région de Magallanes, on veut voir des manchots de Humboldt… Cela fait déjà un bon moment que nous marchons sur cette route à peine carrossable, en proie au vent qui souffle dans la pampa patagone. Tout à coup, Juan passe en pick-up et s’arrête pour nous. Il nous invite à voir la tonte des moutons dans son estancia, puis à prendre le goûter. Il nous offrira ensuite les clefs de sa maison pour passer la nuit au chaud, puisqu’elle est vide. Le lendemain, nous passons prendre un café avec la dame en charge de la ferme avant de partir. Résultat : un café au lait accompagné de 6 côtelettes de mouton à 9h du mat’… c’est rude !

- Nous sommes au beau milieu de la campagne bolivienne. Rien ni personne à l’horizon, nous commençons à manquer d’eau. Heureusement, un hameau apparait sur le flanc de la montagne. Nous remplissons nos gourdes au puits du village, et reprenons notre route. A peine sorties du hameau, un vieil-homme nous alpague et nous offre des tumbos, des fruits acidulés qui poussent dans le coin. Ce cadeau nous fait chaud au cœur et fait preuve de la grande générosité des locaux. Mais finalement, ce n’était pas sans intérêt, puisque le vieil-homme s’empresse de nous expliquer à quel point il a mal aux dents, et de nous demander des médicaments en échange des fruits !

Camping le plus horrible

- Torres del Paine, 3ème nuit, nous sommes attaquées par des hordes de moustiques voraces et sanguinaires… Pour y échapper, nous montons la tente au beau milieu du chemin de rando, sur les cailloux, à l’étroit, et en pente. Il pleut, les insectes essayent de trouver une voie d’accès vers nos veines, heureusement, la moustiquaire est efficace. Mais il faut allumer le réchaud pour faire la soupe et les pâtes, seul vrai repas de la journée… Qui s’y colle ? Personne ?! Ok, va pour une soupe froide et 3 galettes… Miam…

- C’est le milieu de l’automne, nous avons dépassé La Junta en Patagonie et cherchons où camper. Mais rien de grandiose ne s’offre à nous. Nous finirons par planter la tente de nuit, sur un terrain en pente rempli de bouses de vache… La nuit sera le théâtre d’une pluie torrentielle et le froid est… glaçant ! N’ayant pas ou peu dormi de la nuit, nous nous levons à l’aube pour découvrir que notre tente est recouverte d’une belle pellicule de glace… ah oui, il a fait froid !

Ces chansons qui ont trainé trop longtemps dans nos têtes

- Julie la p’tite olive, des Wriggles pendant les trois premiers mois. On l’a même revisité version Yvon le champignon, puis Yvon le petit mouton, etc…

- Non mais laissez-moi manger ma banane, de Philippe Katherine… Au secours !

- Assim voce me mata, de Michel Telo… La honte, mais au Pérou, ils l’écoutent non-stop !

Les pires plans galère

- Nous arrivons tout juste en Bolivie, et n’avons plus un sou, ni chilien, et encore moins bolivien. On s’empresse d’aller au distributeur tirer de l’argent, et là, c’est le drame… Carte bancaire avalée ! Bienvenue en Bolivie !

- Passage vers Villa O’Higgins au Chili, depuis El Chaltén en Argentine. Deux jours de marche pour arriver à prendre un ferry qui nous emmènera à destination. Sauf qu’on n’avait pas prévu que le ferry ne passait pas tous les jours et qu’on devrait camper sur les terres des habitants… qui s’empressent de nous faire payer le camping (au milieu d’un champ de vache, sans aucune installation sanitaire). Or, sans argent, ça devient vite galère ! Mais heureusement, Greg était là ! Merci encore :)

- Nous quittons notre maison d’accueil à La Paz pour aller faire le trek de Takesi… que nous ne trouverons jamais… ! Bilan, 10h de transport en commun miteux aller/retour avec nos sacs énormes sur les genoux, tout ça pour rien…

Situations cocasses ou gênantes

- C’est l’anniversaire de Cécile, nous décidons d’aller fêter ça dans un des bons restos de Sucre, en Bolivie. Son cadeau : une bague en argent, cachée dans son verre de vin… Une proposition à la serveuse : « Ça te dis de boire un verre de vin avec nous, c’est son anniversaire puis c’est plus marrant de partager la bouteille à quatre plutôt qu’à trois ?!». Conclusion : nous sommes passées pour un mignon trio de lesbiennes, c’était à mourir de rire !

- On arrive tout juste à Coyhaique en Patagonie pour entamer notre volontariat scientifique avec le CIEP. Un sociologue français est en visite pour participer à une conférence. Spécialisé sur les voyages itinérants et d’aventure, il nous interview, quand vient cette question anodine : « Et de quoi parlez-vous le plus entre vous depuis le début du voyage ? »… Un peu gênée à l’époque, nous n’avons pas osé lui avouer que notre sujet de discussion le plus récurrent, c’est le caca… Oui oui, une préoccupation quotidienne !

- Ce matin, les huemuls nous ont réveillées, nous sommes au cœur du parc Tamango, à côté de Cochrane. Comme souvent, nous nous sommes faufilées dans la réserve sans payer… Soudain, nous entendons un bruit de moteur… On commence à tout ranger pour partir au plus vite, ni vu ni connu. Mais le chef des gardes du parc débarque et nous accoste. Un peu flippées, on répond à ses questions et nous engageons vite sur une discussion intéressante qui débouchera sur… une offre d’emploi !

- Cochabamba, Bolivie. C’est une grande ville, mais les hôtels pour backpackers n’existent pas ici… Nous nous démenons pour trouver un endroit pas cher où dormir et dégotons finalement une chambre très économique dans un hôtel pas trop miteux. Nous négocions même qu’ils nous fournissent de l’eau chaude le matin pour prendre le café. Super ! Oui, sauf que jour après jour, plus de place au doute… nous sommes bel et bien dans un hôtel de passe… Un matin, nous entendons même un des maquereaux parler au téléphone de « trois filles »… Ni une ni deux, on prend nos cliques et nos clacs et nous barrons au plus vite de ce lieu sordide !

Les plus grands dangers

- Avec Willy qui s’est joint à nous, nous partons à l’assaut du col du Vent, d’où le glacier Viedma se dévoile dans toute sa grandeur. Nous franchissons les innombrables bras d’un delta glaciaire, marchons sur les bords d’un glacier, et commençons à gravir un pierrier très pentu. Willy se lance, puis Mathou, puis Sara, un peu trop vite. Sous les pieds de Mathou se décroche une énorme pierre qui fonce droit sur Sara, qui ne peut bouger car tout est instable sous ses pieds… Un stress incroyable nous envahit tous. Au dernier moment, le bloc en percute un autre. Les deux projectiles s’écartent sous la force du choc, et passeront de chaque côté de Sara. Ouf !

- Ça y est, nous redescendons sur les pentes glacées après avoir atteint le sommet du Pequeño Alpamayo, 5400m d’altitude. Soudain, la veste et la doudoune de Mathou tombent de son sac et glissent à toute vitesse vers une crevasse béant en contrebas. Commence alors pour Mathou et sa cordée une course effrénée, crampons aux pieds, pour rattraper les maudites échappées.  Tout est bien qui finit bien, les vestes ont été récupérées à temps, et personne ne s’est emmêlé les pieds en courant. Pfiouuuu

- Déjà trois nouveaux mois passés au Chili, il nous faut sortir du pays pour renouveler notre visa. Nous prenons la route pour Mendoza, au départ de Santiago. Seul hic, un col haut perché à franchir, au pied du plus haut sommet de la Cordillère : l’Aconcagua. Une file interminable de camions attend de pouvoir s’élancer, car le col est fermé depuis plusieurs jours à cause de la neige… Quand le col finit par ouvrir, nous grimpons dans un camion conduit par un Paraguayen pressé qui n’a pas froid aux yeux… Épingles à cheveux, plaque de verglas, montées impressionnantes, rien ne l’empêche de doubler les autres à tout vitesse pendant que nous, on s’accroche à s’en faire blanchir les phalanges en priant pour arriver entières !

La première, et la meilleure de nos photos de groupe !
En terre de feu
C'est plus rapide en jeep
Le temps de vivre
On avale les km en Patagonie
A Torres del Paine
De beaux souvenirs
Le glacier Grey à Torres
Avec 20 personnes en stop dans un camion-benne !
Parce qu'on a quand même bossé
Les chiens errants, des amis fidèles (et collants)
Eternelles parties de ramy
Nous, craquer ? Non, jamais !
Notre jet privé ;)
De vraies bucheronnes
C'était quand même bien à Pumalin :)
Sur les pentes du volcan Osorno
Pause très naturelle
Atelier coiffure... un vrai massacre :)
Avec clairounette à Valpo
C'est bientôt le désert
Au coeur du désert d'Atacama
Balade en vélo, 35°C, 12h... il fait chaud !
Clin d'oeil
Qu'est ce qu'on se fend la pomme... euh la poire !
Un campement paradisiaque
Women vs wild
4800m, et on respire encore :)
Fait frais
Vie de camp...
A travers les hauts plateaux boliviens
Sur la route des Incas
à 5470m !
Incroyable mais vrai
Un petit air de vacances :)
Plus que deux à marcher...
Au boulot !
Direction les Galapagos
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Tiens bon la barre

Nous quittons les Açores un peu déçues de n’avoir pas eu le temps d’explorer cet archipel qui semble receler quantité de paysages paradisiaques et d’une flore bigarrée. Mais l’ivresse du grand large se rappelle à nous aussitôt la grand-voile hissée, et c’est avec un mental au top que nous affrontons les rafales qui nous assaillent sans cesse pendant que nous louvoyons à travers les îles.

Avec l’Europe qui se rapproche, nous croisons de plus en plus de ces immenses paquebots qui sillonnent les océans pour mieux s’engouffrer, comme nous, dans le détroit de Gibraltar. Nous sommes d’autant plus attentives pendant nos quarts de nuits, quand seules les étoiles et les lanternes des navires nous tiennent compagnie pendant la nuit.

Après à peine une petite semaine passée au large, nous apercevons les côtes du Portugal, enfin ! Nous décidons de faire escale à Barbate, un village de pêcheurs d’Andalousie, situé avant le détroit de Gibraltar que nous franchirons demain, de jour. Nous en profitons pour aller nous dégourdir  les jambes en nous imaginant les montagnes de tapas espagnoles que nous allons déguster. Mais hélas, nous sommes lundi, et la plupart des bars et restaurants sont fermés… Heureusement, notre joyeuse troupe ne s’avoue pas vaincue, et nous trouvons tout de même un bar qui accepte de nous servir une assiette de crevette afin d’accompagner le petit rouge que nous buvons pour célébrer notre arrivée en Europe !

Le lendemain, la chance est avec nous car les conditions météo sont plus que favorables à la traversée du détroit, qui peut parfois se refuser plusieurs jours aux petits comme aux gros voiliers. C’est absolument impressionnant, l’Espagne et le Maroc sont tellement proches ! Paella, couscous, notre coeur balance ^-^ Nous entrons en mer Méditerranée en début de soirée, salués par un coucher de soleil à couper le souffle, et accompagnés pendant un long moment par une bande de dauphins joueurs qui nous régalent d’acrobaties aériennes et de courses dans les étraves du bateau. C’est tout simplement magique.

Le soir même, alors que nous sommes au mouillage peu après Almeria, un bateau des douanes espagnoles vient nous rendre une petite visite surprise. Les transports d’immigrés clandestins sont en effet assez fréquents par ici, les autorités veillent… Pour nous, ce n’est qu’une formalité « papiers du véhicules et passeports de l’équipage siouplait ». A peine dix minutes plus tard, nous reprenons nos activités là où nous les avions laissées : c’est l’heure du diner !

Les côtes désertiques du sud de l’Andalousie continuent de se dévoiler à nous  durant nos deux derniers jours de navigation, et c’est avec une intense satisfaction que nous arrivons à notre dernier mouillage, à Formentera, une des îles de l’archipel des Baléares. Ici, l’eau est d’un bleu intense, très différent du turquoise des Caraïbes ou du bleu profond du milieu de l’océan. Le soleil ne nous laisse aucun répit, et c’est avec plaisir que nous plongeons nous rafraichir une fois les dernières manœuvres accomplies. Ce soir, Michel nous invite au restaurant car cette fois ça y est, nous fêtons la fin de la Transatlantique, ainsi que l’achêvement de l’épopée Incahuella, qui aura duré dix-huit mois, et dont chaque jour aura apporté son lot de surprise et de bon souvenirs !

Mathou hisse la grand-voile
Le champs est libre?
Dernier coup d'oeil sur les Açores
Crème fouettée nuageuse
On longe les côtes des Açores
Du suggéré ?
On prend un ri
Elle est vraiment bien cette chaise longue...
Ca souffle !
Il est 18H20, c'est l'heure du vin !
Une baleine????
ôh hisse !
Message des cieux ?
Miss Lyne
On ne s'en lasse pas...
En fait on est en pilote automatique...
Soleil to Sparrow over...
Les couchers en Méditerranée seront-ils plus jolis ?
Les côtes Andalouses !
L'Espagne juste à babord
Sur la plage de Barbate
Olé!
Oui oui, c'est le notre :)
On annonce la couleur
Les éoliennes andalouses
Le rocher de Gibraltar, enfin !
Et ça, ça se fête !
A la transat !
On passe le détroit, entrée en Méditerranée
Les côtes ne sont pas loin
Ouiiiiii flipper et sa famille sont avec nous !
Attention, immeubles flottants...
On ajuste le cap
Visite surprise des douanes espagnoles
Alors, heureuses ?
Crêpe partie pour un des derniers matins
Les Baléares, c'est la classe !
Palomité prend le soleil sur le roof
Le capt'n-cuisto
Sur Ibiza, c'est pas mal non plus le coucher !
Ibiza et ses monstres marins
La vieille-ville d'Eivissa à Ibiza
Derniers pas à bord de Soleil, c'est la fin...
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C’est pas l’homme qui prend la mer !

Au départ des Bermudes, nous profitons d’un vent favorable pour gonfler les voiles. A nous quatre, nous formons une parfaite équipe. Les nœuds marins n’ont plus de secret pour nous et les quarts de nuit sont devenus une routine qui nous plait bien. Les jours qui passent sont marqués par la visite éphémère de baleines ou de dauphins, compagnons de fortune dans cette immensité où nous ne croisons personne. Nous faisons aussi notre première prise : un thon « skip jack » de son petit nom anglais. Pas aussi excellent que le thon rouge ou encore l’albacore, il a pourtant le gout de l’intense satisfaction de manger ce que l’on a nous même pêché ! Et préparé par Line, c’est devenu un vrai régal !

Les manœuvres et autres activités de matelotage rythment nos journées, mais nous laissent tout de même tout le temps nécessaire pour nous lancer dans de grandes activités, telles que regarder l’intégrale des trois premières saisons de Dexter, ou encore dévorer le plus possible des livres présents à bord. Certains pourraient trouver le temps long, nous on apprécie chacun de ces moments qui nous rapprochent de chez nous, mais sans nous brusquer.

Après douze jours de navigation paradisiaque, nous arrivons enfin aux Açores, l’escale incontournable pour tous ceux qui se lancent dans la Transatlantique retour. Aussitôt les pieds posés  sur le plancher des vaches, le mal de terre nous rappelle que nous n’avons pas fini de tanguer… Ce qui ne nous empêche pas de nous rendre au plus vite chez Peter, le rdv des voileux par excellence. Nous y rencontrons de nouveaux marins et en recroisons même certains que nous avions connus à Saint Martin ! Et surtout, nous retrouvons tout l’équipage du Sparrow, arrivé tout juste quelques heures après nous. Michel, notre skipper, en profite d’ailleurs pour les inviter à bord de Soleil, ainsi qu’une bonne quinzaine d’autres personnes. La fête bat donc son plein, et nous dansons jusqu’aux petites heures du matin.

Avec une bonne grasse mat’, la journée démarre plutôt lentement. Mais le but de cette escale se rappelle à nous : ravitailler et récurer le bateau pour pouvoir poursuivre l’aventure. Une fois ces missions terminées, nous partons à la recherche d’une terrasse de café proposant le WIFI, afin de revenir dans le monde moderne et  donner quelques nouvelles à ceux qui en attendent. Contrairement à hier, la soirée est plutôt calme, car demain nous levons l’ancre et continuons notre périple, direction l’Europe continentale cette fois !

De quart pendant le lever du soleil
Pas trop de trois pour retenir la grand-voile
Dévorage de livre
Matelotage et bricolage
On a quand même eu une mer agitée !
Des baleines, où ça ?!
Un rythme d'enfer !
Un moment fugace
Ca mord, viiiiite !
Et c'était un beau thon ramené par Mathou !
Les parties de "10000", rituel quotidien
L'oeil du cyclone ? Vaut mieux pas !
Ambiance nocturne pendant les quarts
Capt'n Michel
Drôle de ciel
Allez, on hisse le Spi, au boulot !
Une belle journée sous Spi
Couuu-cooouuu
Palomité à la vigie
De durs après-midi devant Dexter
11ème coucher de soleil en mer
Notre pecher mignon : le scrabble
Les Açores, enfin !
On arrive dans la grisaille et la pluie
Et en plus c'est qu'il fait froid par ici...
Enfin de retour sur le plancher des vaches !
Le café des sports, Chez Peter !
Chez Peter, repère de vieux loups de mer
Capt'n Scott, du Sparrow
Petit rouge local
Centre ville d'Horta
Une tradition pour tous les voiliers en Transat
Soleil immortalisé sur la jetée d'Horta
Balade dans Horta
Street art
Un peu austère, mais avec du caractère
Le marché d'Horta
Fin de l'escale, on reprend la mer
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Maman les p’tits bateaux…

Après une fête d’adieu bien arrosée, nous nous réveillons tôt et piquons une dernière tête dans les eaux des caraïbes. Nous levons la voile à 10h et prenons le large. Les premières heures sont ensoleillées mais accompagnées d’une mer qui s’est vite énervée.

De force 5, la mer  nous fait mal, ou plutôt nous barbouille… Les mousses que nous sommes font leur baptême ! Un soir, Cécile monte même au mât pour réparer le lazy-Jack. Au bout du deuxième jour, la génératrice du bateau nous lâche, et la génératrice de secours ne veut rien savoir. Bon… qu’est-ce que c’est que ce plan foireux dans lequel nous nous sommes fourrées ??? Pas de panique, la nature est bien faite et a posé à quelques miles de là un archipel : les Bermudes. Le troisième jour, le mal de mer n’est plus qu’un mauvais souvenir, et il ne nous reste plus que deux jours de navigation pour rejoindre notre nouvelle destination. La mer s’est aussi adoucie nous laissant voir entre deux vagues le souffle de baleines, ou bien un trio de dauphins jouer à l’avant du bateau ! Quand nous ne manœuvrons pas, nous dormons, lisons, et mangeons. Ce dernier plaisir simple tient tout particulièrement à Line, notre coéquipière, qui est un vrai cordon bleu.

Jour 5, nous arrivons aux Bermudes, c’est très mignon, mais un peu mort. La saison touristique est déjà passée, ne restent que quelques marins venus eux aussi faire escale et les habitants de l’île facilement reconnaissables à leur tenue : des chaussettes remontées jusqu’aux genoux et donc jusqu’au début de leur bermuda. Incroyable mais vrai, ce célèbre short vient des Bermudes ! Nous restons deux nuits au mouillage de St David. C’est suffisant pour faire la connaissance d’autres équipages avec lesquels nous papotons dans l’unique bar ouvert du port. Nous visitons aussi leurs bateaux, et devenons bientôt des connaisseuses… catamaran de luxe, goélette… plus rien ne nous échappe.

Puis vient le jour de reprendre la mer, dernières emplettes et mails… Nous larguons à nouveau les amarres, direction les Açores.

Deniers regards sur les Caraïbes
Les couleurs antillaises
Soleil, notre beau bateau !
Dans quelle aventure on s'est fourrées?
Aux manoeuvres
Vite vite, on refait le joint pour pas prendre l'eau !
Line, super-matelot
Luciole sur le mât !
La barre de tribord
Line à la barre
Cécile aux fourneaux
Un équipage qui bosse dur !
Cheveux dans le vent
Mathou change une ampoule
On ne manque de rien à bord
Leçon 1 du compas marin
Un peu de gym
Le soleil se couche sur l'océan
Terre en vue!
Un bout de terre au milieu de nulle part
Les Bermudes, nous voilà !
Un équipage de rêve :)
Attention pirates !
Qu'est ce qu'on se marre !
Marin d'eau douce !
Apéro avec l' équipe du Sparrow
La dure vie de marin...
Ca balance le soir
Lache pas ton bout' !
Soleil Vs Soleil (le bateau)

 

 

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Le vent tourne

Aujourd’hui est un grand jour ; celui qui devrait être marqué par l’appel téléphonique de notre skipper Philippe pour convenir de l’heure et du lieu de RDV pour que nous embarquions sur notre bateau. Nous sommes le 26 Avril, et nous passons la journée à attendre un appel qui ne vient pas… Ce n’est que le lendemain que nous finissons par le joindre et décidons de monter à bord le 28 pour un départ vers la France le 1er Mai.

Entre-temps, il nous faut trouver un logement mais notre budget est trop serré pour les hôtels de St Martin. Heureusement, Jean-François et Pimpi décident de nous garder sous leurs ailes et nous proposent de squatter le canapé. C’est soulagées que nous acceptons l’offre et passons deux jours à profiter de la plage de Grand-Case. Chaque soir voit son lot de marins et d’amis défiler chez JF, les discussions vont bon train et Stuart, Zach et Marina nous racontent leurs préparatifs pour attaquer la transatlantique direction Ibiza.

Arrive enfin le jour J ; nous rencontrons Philippe, notre skipper, et prenons nos quartiers à bord de cet immense et luxueux catamaran. Heureuses, nous déballons enfin nos sacs en sachant que c’est l’avant-dernière fois, la prochaine sera chez nous, en France ! Mais le sort en décidera autrement… Dès le lendemain midi, Philippe nous annonce que son boss a eu une demande de dernière minute pour une croisière d’une semaine ! Bon, c’est reparti, nous refaisons nos sacs et quittons le bateau le 28. RDV est à nouveau pris le 8 mai, date à laquelle le catamaran sera de retour de la croisière.

Nous resquattons les canapés chez nos amis et refaisons la fête, tout en étant un peu impatientes de vivre l’aventure transatlantique. Pimpi et Grazia quittent de leur côté St Martin le 1er mai. Nous perdons des amis pour faire la connaissance de beaucoup d’autres, à commencer par Agnès et Jean-Marie…  Les journées sont rythmées par les baignades en mer, sorties en Hobie Cat pour voir les dauphins au large et bonnes bouffes. Nous bricolons aussi pas mal dans la maison de JF, entre la peinture, l’élagage et le ponçage des tables… On ne s’ennuie pas. Vient enfin le 8 mai, mais pas de nouvelles, pas plus que le 9. Nous prenons notre mal en patience, les clients de la croisière ont sans doute voulu prolonger leur séjour. Nos amis marins, sont quant à eux divisés : « il est parti sans vous ce lâche ! », « Mais non, ne vous inquiétez pas, ils doivent avoir des clients très exigeants et capricieux.. ». Rendues au 15 mai, voyant tous les derniers bateaux partir pour la transat, nous nous inquiétons de rater les alizées qui nous ramènerons en Europe. Que se passe-t-il donc ? Pourquoi le skipper ne nous donne-t-il pas de nouvelles ? Nous lui avons pourtant laissé une bonne dizaine de messages, mais rien ! Nous appelons alors les propriétaires.

Nous leurs expliquons la situation, et n’obtenons pour toute réaction qu’une stupeur mêlée de curiosité : « A Saint Martin ? Une croisière ? Mais non, nous n’en avons jamais entendu parler ; ils ont quitté les Antilles le 1er Mai  et arrivent aux Açores dans deux jours ! » Pour nous c’est le coup de grâce, nous n’en revenons pas… Nous avions pourtant tendu toutes les perches au skipper pour nous dire qu’il ne voulait finalement pas nous embarquer ; mais non, il a préféré nous mener volontairement en bateau !

Mais il n’est pas question de se laisser abattre, et nous cherchons tout de suite un autre bateau. Justement, JF nous a trouvé une offre d’équipage. Le lendemain, nous avons déjà rencontré Michel, le skipper de Soleil, notre nouveau catamaran et embarquons. Le départ se fait le 16 mai à l’aube…

Départ de nos amis Stuart and co
Marina heureuse de prendre le large
Le Prao
Le VSD suivi du Prao
Stuart, vieux loup de mer
Notre nouveau joujou
Un lézard qui a les boules
C'est boOoOO
JF et Agnès
C'est dégueulasse
Vue panoramique
Crash d'avion ?
La fine équipe de Soleil
Adieux avec JF
Pot de départ
Tout le monde était de la partie !
Dernier coucher de soleil antillais
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La chance nous sourit

Nous sommes le 15 avril et nous atterrissons à l’aéroport Princess Juliana, dans la partie néerlandaise de l’île. Saint Martin est effectivement scindée en deux zones dont une française. Cette situation particulière a créé un flou juridique, permettant à un certain nombre de personnes peu recommandables de venir s’adonner aux crimes en tout genre. Mais revenons-en à nos moutons, nous descendons de l’avion, et s’en suivent tamponnage de passeports et récupération de nos bagages, complètement défoncés ! Un à un, nous retrouvons les morceaux de notre tente sur le tapis roulant, et nos sacs saucissonnés avec du scotch. Les douanes étatsuniennes sont visiblement passées par là… Le contrôle à Guayaquil n’était semble-t-il pas suffisant, et cette fois-ci la fouille des sacs ne s’est pas faite sous nos yeux. Résultat : une veste goretex perdue. Tant pis on relativise, de toute façon, nous n’avions pas dépensé un sou pour notre matériel… Puis nous demandons à la ronde si quelqu’un connait un hôtel pas cher. C’est Sylvie qui nous répond et nous propose de la suivre où elle a réservé une chambre, dans le centre-ville de Marigot. Nous sautons dans un taxi ; 30 euros la course, un tarif de nuit à 20h, bienvenue en France ! Pendant le trajet, nous sommes subjuguées et restons bouche-bée devant une croix verte lumineuse. Oh mais oui biensûr, c’est une pharmacie ! Et là, la BNP, puis La Poste, et…puis… wahh… quel choc de revoir tous ces logos que nous avions presque oubliés mais qui ressurgissent à toute vitesse de notre mémoire !

A peine installées dans notre nouvelle chambre, Sylvie passe un coup de fil et toque à notre porte « Les filles, vous êtes prêtes ? On va diner chez un ami ! » Jean-François débarque alors avec sa voiture, direction Grand-Case. Nous arrivons chez lui, véritable havre de paix avec ses petits bungalows les pieds dans l’eau. Autour de la table patientent une dizaine de marins affamés et assoiffés ; nous prenons donc place à leurs côtés et passons une excellente première soirée aux Antilles. Nous retrouvons tout ce beau monde le jour suivant, et la chance nous sourit encore une fois puisque Pimpi, Grazia et Jean-François nous proposent de nous joindre à eux pour une croisière de quatre jours dans les îles du coin. Dès le lendemain, nous prenons donc nos quartiers sur le « deux-pigeons », le catamaran de Marc. Le temps de faire les courses et que tout le monde s’installe à bord, et nous partons pour Dog Island, notre première escale. Une plage paradisiaque nous tend les bras, avec une eau à presque 27°C (un peu fraîche pour les locaux, à point pour nous). Des moments forts de cette croisière, nous citerons : Les poussins de fous écrasés sous le poids de leurs mères très protectrices (n’y voyez aucune allusion…) ; notre première soirée à Saint-Barth où nous avons retrouvé Sylvie ; la fois où nous avons cru trouver une Rolex dans le sable, mais ce n’était qu’un clou (St Barth est tout de même LE repère pour milliardaires) ; la matinée pendant laquelle Marc nous a demandé « Vous voulez manger des langoustes ce midi ? Ok ! » Et il est parti en pêcher cinq ; la patience de Marc et JF pour nous enseigner les premiers rudiments de la voile ; la plage qui a subitement disparu dans la nuit noire aux yeux de JF alors qu’il était parti chercher Marc en zodiac; les discussions à bâtons-rompus avec toute la troupe ; les plats de pâtes préparés par nos deux chefs italiens, Pimpi et sa mère Grazia : et quand même le soleil, les plages de sable blanc et les eaux turquoises des Antilles !

Nous terminons tous ensemble cette excursion par un diner aux Lolos, les restaurants antillais bon marché qui offrent ribs et autres grillades en quantité. Nous en profitons pour dire au revoir à ceux que nous ne reverrons pas, car si tout va bien, nous embarquons le lendemain sur le voilier qui nous ramènera en France.

La case de JF !
Ca lézarde
Jeux de lumières à Grand-Case
Hamac and cocktails !
Bienvenue chez Marc !
Allez hop on y va, c'est l'aventure !
La plage paradisiage de Dog Island
Maman et bébé fous
C'est chou un fou !
Nature irrésistible
Corail psychédélique
Ca va les potes ?
Le cata de Marc
Un drame s'est joué par là !
Fleurs du cactus "Coussin de grand-mère"
Pimpi cherche son sky
Jeff et son portable, un vrai ado !
Colombier sur St Barth
Y a de quoi rêver !
On prend un ri
Sable blanc et cocotiers
Arrivée à Saint Barth
L'aéroport de St Barthélémy
Apéro avec Sylvie
Georgetboat on St Barth
Yeah des langoustes !!!
Ce midi c'est langoustes...
... Et des oursins !
Une sterne en vol
Adepte du kite surf
On s'est vite fait le pied marin
Un bain équin
Le soleil se couche sur Grand-Case

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Miami baby !

Avec des buildings qui viennent chatouiller les nuages et un ciel bleu qui se reflète dans les vitres, l’architecture aux lignes agressives est très moderne. Les bolides font vrombir leurs moteurs dans les immenses rues de la ville et bientôt au coin d’un carrefour, Horacio Kane (le roux pour les intimes) débarquera en mettant et enlevant inlassablement ses lunettes de soleil… Nous sommes à Miami !

Mais pourquoi diable avons-nous atterri là, où nous pensions ne jamais aller ? Eh bien tout simplement parce qu’il n’existe pas de vols directs Quito > St Martin, nous imposant  une escale d’une demi-journée. Après une inspection des douanes, devant lesquelles nous avons dû vider nos sacs (nous aurions le profil type de la jeunette qui s’est faite enrôlée dans un trafic de drogue..), nous sautons dans l’avion. Six heures plus tard, nous découvrons un autre monde, complètement étranger à celui que nous venons de quitter. Tout n’est qu’opulence et décadence. Nous marchons au hasard dans la ville qui se réveille à peine (il est 5h). Après deux heures d’errance, nous cherchons en vain un endroit où manger un morceau, mais tout est fermé, c’est dimanche ! Nous décidons alors de nous rendre dans le quartier de Miami Beach, certainement le plus branché et clinquant de la ville. D’après nos vagues estimations, ce n’est qu’à quelques kilomètres… Finalement c’était à perpette, et nous nous écroulons à la terrasse d’un Starbucks Coffee, l’un des cafés les moins chers du coin (faut le faire !). Puis nous suivons le mouvement de la foule de plus en plus grande, et débouchons au royaume du shopping. C’est parti, on se croirait dans Pretty Woman, sauf que c’est notre carte bancaire qui chauffe ! Maillots de bain, jeans… C’est le moment de se remettre au top avant d’arriver dans les Caraïbes. Les bras chargés de sacs, nous terminons notre balade au bord de la plage. Le décor de cinéma est toujours bien là, avec son lot de sportifs m’as-tu vu, la peau archi bronzée, qui font leur tour en roller ou en vélo. Derrière trottinent des chiwawas, retenus par des laisses roses fluo ; la main manucurée chargée de bagues en diamant, leurs maitresse peinent à les suivre, tant leurs opulentes poitrines leur bouchent la vue…

L’heure tourne et nous devons regagner l’aéroport, direction St Martin dans les Antilles françaises.

Buildings et cocotiers
Welcome to the USA
La route number one
Y'a du monde là-dedans ???
Comme dans les Experts MIAMI !!!
Après 2 heures de marche éreintantes...
Aussi vrai que les seins en sillicone ! C'est faux, il ne fait pas toujours beau Aussi vrai que les seins en sillicone !
Ca frime grave !

 

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Quito ou tard

Des Galápagos, un vol nous ramène à Guayaquil, d’où nous sautons aussitôt dans un bus de nuit pour Quito, la capitale équatorienne. Le trajet est particulièrement éprouvant, et nous arrivons avant l’aurore à la gare routière, où nous décidons d’attendre que le soleil se lève avant de prendre un trolley pour le centre-ville. Victor y a déjà ses adresses puisqu’il était passé par là avant de nous rejoindre à Mancora il y a un mois.

Le climat est radicalement différent de celui des îles ; ici il fait frais, et il pleut plusieurs fois par jour. On pourrait se croire en Bretagne, mais avec la mer en moins et 2850m d’altitude en plus. Nous sommes en plein milieu du quartier touristique, et à quelques stations de bus du centre historique. Là-bas, on ne compte pas le nombre de places cerclées d’anciens bâtiments coloniaux qui donnent un charme certain à Quito. C’est d’ailleurs dans ce décor que se passent la plupart des processions religieuses qui marquent la Semaine Sainte des Catholiques. La majorité de la population étant croyante et pratiquante, les rues sont bondées, surtout le Vendredi Saint quand défilent des cohortes de Cucuruchos. Ces hommes encapuchonnés et vêtus d’une toge violette espèrent expier leurs pêchers en s’infligeant flagellations et autres tortures physiques, le tout en parcourant le chemin de croix… Les pieds nus lestés de chaines, une immense croix en bois (ou parfois en cactus) sur le dos et la tête ou le torse entourés de barbelés, c’est pour nous un spectacle absolument affligeant et inquiétant sur les tournures extrêmes que peut prendre la religion !

Dans cette ville, nos pas nous mèneront aussi vers la Capilla del Hombre (chapelle de l’Homme), une chapelle n’ayant pour le coup rien à voir avec la religion. Cet endroit a été imaginé et construit par le très célèbre peintre équatorien Oswaldo Guayasamín, qui souhaitait ici rassembler toutes ses œuvres dédiées aux luttes des peuples Latino-Américains, depuis l’époque précolombienne jusqu’à celle de l’Homme Moderne. C’est donc un musée qui retrace au travers des peintures de cet artiste la souffrance et la violence qui ont marqué l’histoire de ce continent. Les peintures sont très expressives et véhiculent un message fort ; nous sortons de là touchées par ce peintre mis à maintes fois mis en vedette par l’Unesco.

Mais notre séjour à Quito est surtout rythmé par deux choses. D’abord, le départ de Victor qui rentre en France pour mieux repartir en vadrouille sur un autre continent ; ensuite l’attente désespérée de réponses aux nombreuses demandes que nous envoyons pour être équipières sur un voilier qui nous ramènerait en France.

Heureusement, Gilbert se pose en sauveur et fait cesser cette attente insoutenable. Il nous propose d’embarquer en Jamaïque pour nous ramener en France. Un dernier échange de mail avant de prendre nos billets d’avion, juste histoire de tout vérifier. Mais là… c’est le drame… nous ne nous étions pas bien compris. Et oui, Gilbert cherchait en fait des coéquipiers pour un voyage de trois mois et non juste une transat retour… Nous déclinons donc l’offre, la mort dans l’âme car nous avions déjà crié victoire une bonne dizaine de fois dans la journée et nous apprêtions même à aller au resto pour fêter ça. L’attente reprend ; jeunes filles désespérées cherchent bateau pour le France !

Notre cœur palpite à chaque nouveau mail reçu sur Incahuella, mais toujours rien… C’est finalement notre amie Apolline qui nous envoie un message pour nous transmettre une incroyable nouvelle : un de ses amis skipper est partant pour nous embarquer et nous ramener en Méditerranée ! Elle le connaît bien, de même que le bateau, puisqu’elle avait fait la transat aller en novembre dernier avec lui. Ce n’est plus qu’une question de formalités, mais ce n’est pas une mince affaire puisque Philippe, le skipper, est très difficile à joindre ! Nous finissons cependant par l’avoir au téléphone, et RDV est pris à Saint Martin, dans les Antilles françaises. Billets d’avion en poche, nous quittons définitivement l’Amérique du Sud et tournons une page de notre aventure, le cœur tout de même un peu serré.

Place gouvernementale
Les hauteurs de la ville
Les processions de Cucuruchos
Le poids de l'Eglise...
Ca pique !
Il se donne du mal pour le vendredi saint !
La religion, une affaire d'enfants ?
C Le milieu du monde C'est même pas vrai, c'est 200m à gauche !
Coordonnées 00_00...
On a changé d ...au nord comme au sud ! On a changé d'hémisphère
Quartier historique de Quito
Une torréfaction de café dans le centre-ville
Essayage de jeans chez mamie au marché !
En route pour la Capilla del Hombre
Collection impressionnante d'orchidées au jardin botanique
Il y en a pour tous les goûts
De toutes les formes...
... et de toutes les couleurs
C'est à l'image de l'Equateur !

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Vous en rêviez, Incahuella l’a fait !

Puisque nous savons très bien que vous n’attendez qu’une seule chose, les photos, nous vous épargnons nos longues tirades et passons directement à ce que nous ne pouvons vous montrer.

A notre grand regret, notre appareil photo ne va pas sous l’eau, alors voici le récit d’une sortie en snorkelling comme on en a vécu plusieurs aux Galapagos….

On enfile masque, tuba et palmes et on se jette à l’eau ! Elle est d’un bleu limpide, où transparait cependant un léger dégradé tirant sur le vert. La mer est plutôt calme, mais les vagues qui se brisent contre les rochers restent impressionnantes. Sous l’eau, on ne voit qu’une multitude de bulles qui s’écrasent et s’éparpillent dans tous les sens. Les plus petits poissons se font emporter et évitent avec difficulté les oursins et coraux flamboyants. D’autres, plus gros, se baladent tranquillement et nous laissent voir leurs reflets violets, verts fluo, ou encore jaunes pétants. Nous nageons alors un peu au large et tombons sur une énorme raie au bout de laquelle oscille un dard inquiétant. Très gracieuse sous l’eau, elle semble presque voler grâce à ses ailes. Elle fouille dans le sable pour trouver son futur repas, et nous l’observons tous les trois sans trop oser nous approcher, de peur de nous faire piquer par les aiguilles qui parsèment sa queue. Avec cette incroyable rencontre, nous pensons avoir tout vu et continuons à nager. Mathou s’en va alors suivre avec peine un attroupement qui zigzague entre les toutes petites algues du fond marin, lorsque tout d’un coup, le banc de poissons se scinde en deux, et un animal qu’elle n’identifie pas tout de suite fonce sur elle ! C’est un pingouin ! Il est encore jeune, et ne fait pas plus de 50cm… Mathou sort vite la tête de l’eau et appelle Cécile… Nous jouons à cache-cache avec lui un bon moment, jusqu’à ce que notre guide nous demande de remonter sur notre petit bateau. Un seul mot nous vient à l’esprit : c’est magique !

PS : Pour en savoir plus sur l’écologie aux Galapagos, notre dernier article sur Effets de Terre.

A la plage, sous les cocotiers
Des coulées de lave se jettent à l'eau
Reflet rosé
Beach glory morning
A Peurto Villamil
Balade crépusculaire
Cratère du volcan Sierra Negra
Victor médite
Seul brin de verdure dans un monde de lave
Mathou au bord du gouffre
Gisements de soufre
C'est haaauuuuut !
Un monde minéral
Pose volcanique
Les fous aux pattes bleues
1, 2, 3, partez !
Blue foot boobies
Une couvée d'iguanes
Non, ils ne s'accouplent pas !
Y'a un requin !
Si si, regardez bien !!
Combien y en a ?
Vu de profil...
Des pingouins !!
Piña colada quand tu nous tiens...!
C'est la fin...
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