Des Terres et des Hommes

Dans bien des cas, les communautés autochtones doivent faire face à l’occupation à leur insu de leurs terres ancestrales. De la gestion des conflits à l’aménagement intégré de leurs ressources, en passant par une gérance totalement autonome, les différentes façons d’envisager l’occupation d’un territoire sont nombreuses.

Depuis mon arrivée au Québec il y a plus de quatre ans pour mes études en foresterie, j’ai été interpellée par le mode de vie et les traditions des communautés autochtones vivant en milieu forestier. L’idée de rencontrer des communautés andines pendant notre voyage m’est donc tout naturellement venue pendant l’organisation de notre périple.

C’est pour mieux appréhender la situation des communautés autochtones andines que j’ai rencontré des anthropologues  et spécialistes  de certaines d’entre elles.

Le nouvel-an mapuche

Suite à ces discussions, nous avons décidé de nous pencher d’un peu plus près sur le thème passionnant de la foresterie autochtone en rencontrant des communautés et autres acteurs sur le terrain, afin d’étudier plus précisément l’utilisation et l’occupation de leurs territoires. A savoir, comment les ressources naturelles sont-elles utilisées et exploitées ? Cette exploitation reste-t-elle traditionnelle ou est-elle devenue industrielle ? Les communautés arrivent-elles encore à concilier leurs traditions et leurs croyances avec la mainmise de l’état sur leurs territoires et ressources naturelles ? Comment arrivent-elles à défendre leurs droits tout en s’intégrant à leur pays récemment industrialisé ? Peut-on espérer que ces communautés deviennent autonomes économiquement ?

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